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Ostéonécrose de la tête fémorale

Définition

La nécrose de hanche ou ostéonécrose de la tête fémorale est une maladie rare (2.51/100000 habitants) touchant préférentiellement l’homme jeune entre 30 et 60 ans. Elle correspond à la mort des cellules osseuses au niveau de l’articulation de la hanche à cause d’un défaut de vascularisation. Le plus souvent elle touche la tête du fémur, qui est fragilisée, puis s’affaisse et se fracture. Cela mène à une destruction de l’articulation et à l’arthrose de hanche.

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Causes et facteurs de risque

 

Il s’agit d’une pathologie rare (2.51/100000 habitants) qui touche préférentiellement les hommes de 30 à 60 ans.

Les principales causes sont :

- Fracture du col du fémur (chez les patients âgés)

- Tabac

- Consommation alcoolique

- Prise de corticoïdes

- Barotraumatisme : accident de plongée

- Maladie sanguine / auto immune : lupus, drépanocytose

- VIH et trithérapie

Environ 20% des nécroses sont d’origine inconnue.

 

Symptômes

 

L’apparition de douleurs progressives est souvent le premier signe d’ostéonécrose. La douleur peut siéger dans le pli de l’aine, dans la fesse, et irradier dans la cuisse. Cette douleur augmente à l’effort, lors de la marche ou dans les escaliers. Elle est calmée par le repos. Une sensation de raideur de l'articulation peut être ressentie le matin, nécessitant un court temps de dérouillage. Si la douleur est trop intense et prolongée une boiterie peut s'installer avec la nécessité d’utiliser une canne. La personne a des difficultés à ramasser les objets à terre, à monter des escaliers, à sortir de voiture, à enfiler des chaussettes etc. L’évolution est lente avec alternance de poussées douloureuses entrecoupées de périodes d’accalmie.

 

Prévention

 

Il est possible de prévenir et limiter la progression de l’ostéonécrose en maitrisant les facteurs de risques : 

 

  • limiter la consommation d’alcool et de tabac ;

  • avoir une alimentation saine et équilibrée ;

  • pratiquer une activité physique régulière ;

  • maitriser la consommation de corticoïdes, en accord avec votre médecin ;

  • éviter les barotraumatismes lors de la pratique de la plongée ;

  • perdre du poids en cas de surcharge pondérale.

 

Le surpoids augmente la pression sur les articulations ce qui favorise l’arthrose. Une perte de poids permet d’alléger les articulations et de limiter les douleurs et la progression de l’arthrose.

 

Diagnostic

 

L’examen clinique évalue la gêne ressentie et la limitation de l'autonomie : (distance de marche possible, difficulté dans les escaliers, à l’habillage…). Il recherche une boiterie, une inégalité de longueur des membres et apprécie la mobilité de hanche et le volume musculaire.

 

Une radiographie des deux hanches confirme l’ostéonécrose :

  • pincement de l'interligne articulaire : diminution de l'espace entre les deux os, du fait de l'amincissement du cartilage ;

  • perte de sphéricité de la tête fémorale, effondrement du cartilage ;

  • condensation de l'os sur lequel repose le cartilage ;

  • excroissances osseuses anormales autour de l'articulation appelées ostéophytes.

Au stade précoce de l’ostéonécrose les radios peuvent être normales. Une IRM est alors prescrite, cet examen plus précis et plus sensible permet de déceler une ostéonécrose débutante.

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Traitement

 

Aucun traitement ne permet de guérir l’ostéonécrose de hanche, et l’évolution naturelle est défavorable. Cependant il est possible de soulager la douleur par des mesures hygiéno-diététiques comme la perte de poids, le maintien d’une activité physique et la prise de médicaments comme le paracétamol et les anti-inflammatoires. Des infiltrations de corticoïdes dans l'articulation peuvent également être efficaces.

 

Le traitement chirurgical devient nécessaire lorsque ces traitements médicaux deviennent insuffisants. Il peut être conservateur (on conserve la tête du fémur) :

 

  • Forage du col du fémur avec injection de moelle osseuse

  • L’ostéotomie de rotation de la tête fémorale 

 

Mais ces interventions sont de moins en moins utilisées et donnent des résultats décevants. Elles ne sont plus recommandées.

 

Le traitement chirurgical non conservateur consiste à remplacer l’articulation usée par une nouvelle articulation : la prothèse de hanche. La prothèse de hanche constitue le traitement de référence dans l’ostéonécrose de hanche et donne d’excellents résultats.

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